Hier, j’ai élevé la voix ! Deux fois que cela se produit en l’espace de quelques semaines !

 

Ah, les émotions, quand elles s’expriment avec vivacité !

 

Ce n’est pas faute de pratiquer régulièrement relaxation, sophrologie, méditation ! Alors ?!

Comme nous vous le communiquons lors de nos séances, ateliers ou formations, apprendre à apprivoiser ses émotions, c’est un exercice quotidien, qui demande un entraînement régulier… 

 

Et personne, pas même les grands sages, ne sont exempts d’émotions !

 

Et ces occasions où nos émotions débordent voire explosent sont autant d’opportunités d’apprentissage !

 

Qu’ai-je fait alors ?

1. J’ai commencé par laisser « pisser le chacal »! J’avais « cumulé », il était nécessaire de laisser cette partie de moi s’exprimer enfin! Merci la CNV, merci Catherine Brunelle Durain pour enseigner avec beaucoup de justesse d’abord l’auto-empathie !  Car s’autoriser à être Soi, c’est commencer par accepter aussi ses parts d’ombre, les accueillir, les écouter. Même si cela peut-être fort désagréable au départ.

2. J’ai eu spontanément besoin d’une écoute empathique, j’ai donc décroché mon téléphone ! Merci Isabelle Failleau, ma sœur, amie et associée exemplaire de sagesse en ces moments de bouillonnement intérieur ! En des termes plus psycho, il s’agit de faire appel au « soutien social ».

 

3. J’ai pu être en mesure, la pression retombée d’un cran, de partir à l’écoute de ce qui se passait en moi : dans ma tête (mes pensées), dans mon cœur (mes émotions) et dans mon corps (mes sensations). Observer et accueillir ce qui est tout simplement ! 

✓ Écoute et mise à distance des pensées. Une phrase clé : « Quand  Georges ou Georgette me dit cela, je me raconte que… ». Exemple : Quand Bernadette parle de manière saccadée, sur un ton qui me paraît méprisant, dédaigneux, voire hautain, toute pressée de terminer notre échange, je me dis qu’elle n’a pas à me répondre sur ce ton, qu’elle me manque de respect… et que peut-être elle a une dent contre moi !

✓ Accueil des émotions. Une phrase clé : « Quand je me dis ou me raconte cela, cela m’agace, je ressens… (émotion) » (de l’agacement, de la colère, de la tristesse). J’essaie de nommer l’émotion et d’être la plus juste possible sur cette émotion. Je peux lui attribuer une couleur (la palette peut être variée autant que les nuances de bleu, de vert…)

✓ Accueil des sensations corporelles. Une question clé : « Qu’est ce que cela fait dans mon corps ? » Ça brûle, ça gratte, ça serre… ? Bref, « Ça » me fait quelque chose en dedans ! Qui interpelle le Ça freudien de l’inconscient ? Ce sera peut être le sujet d’un autre article !

4. L’étape 3 est cruciale, car elle permet l’accès à l’étape 4. : me relier à mes besoins et mes blessures ! En l’occurrence, pour mon cas, il s’agissait alors de besoins d’écoute, de partage et d’harmonie… et cet échange déplaisant venait toucher aussi mes blessures de rejet et d’injustice (sujet d’un autre article, promis ).  En d’autres mots, il s’agit de comprendre, ce qu’il est essentiel pour soi de nourrir dans l’instant et sans plus attendre !

5. J’avais commencé à nourrir mon besoin d’écoute, de compréhension, de partage par l’appel à un ami (Merci Jean-Pierre Foucault !). Cependant je sentais qu’il me fallait aussi me reconnecter à mon enfant intérieur, que j’avais délaissé quelque temps, pris dans le flow du quotidien ! Ce que j’ai pris le temps de faire, sans plus attendre et ce qui m’a permis de pouvoir ensuite basculer dans l’empathie.

J’espère que cet exemple, concret, vous permettra de relativiser et vous donnera envie d’aller vers l’accueil de vos émotions. 

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Prenez soin de vous.

Katia Failleau